La Reine Hortense

Hortense de Beauharnais, Duchesse de Saint-Leu est née le 10 avril 1783 à Paris.
Fille de Joséphine Tascher de La Pagerie et du premier mari de celle-ci, Alexandre de Beauharnais, guillotiné à la révolution, elle vécut très jeune de 4 à 7 ans à la Martinique.
Hortense épousa, en 1802, Louis Bonaparte, un mariage imposé par Napoléon Bonaparte, entre deux personnes qui feront réciproquement leur malheur.
En 1804, Hortense et Louis Bonaparte deviennent propriétaires de deux châteaux à Saint Leu.


Pendant une dizaine d’années, Hortense fait de Saint Leu un lieu de résidence très apprécié, où elle multiplie les séjours. Le château du haut est démoli, pour créer avec celui du bas, un domaine de 90 hectares, d’une magnificence rare.
En 1806, Napoléon installe son frère Louis Bonaparte sur le trône de Hollande. Devenue Reine, Hortense ne passera que 8 mois en Hollande, mais elle conservera toujours ce nom de Reine Hortense.
L’union fut malheureuse, Louis et Hortense ne vivront que très peu ensemble. Ils auront trois fils : Napoléon-Charles né en 1802, Napoléon-Louis en 1804 et Charles-Louis Napoléon né en 1808, futur Napoléon III.
La Reine Hortense était une artiste. Elle dessinait, chantait et composait ; ce fut elle qui mit en musique le fameux chant Partant pour la Syrie. Elle jouait la comédie, montait à cheval et adorait Saint-Leu.
Elle fut également la mère du duc de Morny (1811), fruit de sa liaison avec le comte de Flahaut.
Après l’abdication de Louis en 1810, elle vécut séparée de lui.
Le château de Saint-Leu eut une véritable cour, et toutes les notabilités de l’empire y défilèrent. Napoléon 1er y venait sans apparat et souvent des acteurs de Paris y jouaient la comédie.
La Reine se promenait dans le parc en chaise à porteurs ; des basques à culottes courtes, coiffés de bérets, chaussés d’espadrilles bleues brodées d’or étaient affectés à ce service. Pour les excursions à l’étang d’Enghien, au château de la Chasse à Montmorency, à la maison d’éducation d’Ecouen dont la Reine Hortense était protectrice, il y avait un grand char à banc attelé de quatre chevaux.
Louis XVIII lui-même vint à Saint-Leu : Je m’y connais, disait-il au Duc de Duras, je n’ai jamais vu de femme qui réunisse à tant de grâces des manières aussi distinguées.
Elle fut également la mère du duc de Morny (1811), fruit de sa liaison avec le comte de Flahaut.
Après l’abdication de Louis en 1810, elle vécut séparée de lui.
Le château de Saint-Leu eut une véritable cour, et toutes les notabilités de l’empire y défilèrent. Napoléon 1er y venait sans apparat et souvent des acteurs de Paris y jouaient la comédie.
La Reine se promenait dans le parc en chaise à porteurs ; des basques à culottes courtes, coiffés de bérets, chaussés d’espadrilles bleues brodées d’or étaient affectés à ce service. Pour les excursions à l’étang d’Enghien, au château de la Chasse à Montmorency, à la maison d’éducation d’Ecouen dont la Reine Hortense était protectrice, il y avait un grand char à banc attelé de quatre chevaux.
Louis XVIII lui-même vint à Saint-Leu : Je m’y connais, disait-il au Duc de Duras, je n’ai jamais vu de femme qui réunisse à tant de grâces des manières aussi distinguées.

A la chute de l’empire commence pour Hortense une odyssée qui l’oblige à quitter définitivement le château de Saint leu, pour se réfugier en Suisse. Le canton de Thurgovie offre généreusement asile à la Reine Hortense.
En 1817, elle fait l’acquisition de château d’Arenenberg, sur les rives du lac de Constance. Elle se partage entre sa maison d’Augsbourg, en Bavière l’hiver et Arenenberg l’été. La maladie l’emporte le 5 octobre 1837, à l’âge de 54 ans. Hortense repose aujourd’hui près de Joséphine dans l’église de Rueil.

La Reine Hortense donnant la soupe aux pauvres par Laurent Dabos 1812 coll. Ville de St Leu